26 juin 2009
Aujourd'hui, merci Nina...
Il flotte comme des associations d'idées, des jeux de mots... je suis souvent seul au volant de mon véhicule sur de longues distances et mon esprit divague trés librement... ça va de ce regard croisé à la caisse d'une station service à mes dernières lectures sur le net en passant par ce contact en clientèle plutôt sympathique (oui, ça existe enfin, ça peut exister...) Mon imaginaire est bien naturellement titillé par l'écoute de la radio que j'interromps souvent pour ne pas avoir de tuteur...
Et puis, hier en fin d'après midi je reviens de Toulouse (Toulouse est une ville où l'on construit de gros n'avions, où la brique domine l'architecture et où même les Mémés aiment la Castagne) alors que j'écoutais yves Calvi s'entretenir avec une comédienne française et que je n'étais pas particulièrement captivé... mes yeux captent un panneau indiquant là sur ma droite : "sortie Cadillac 2000 métres" la petite masse de matière grise qui me fait office de cerveau se réveille immédiatement !
Je me glisse entre deux poids lourds... le clignotant clignotte et après avoir payé mon passage autoroutier l'entre-deux-mers m'avale... changement de rythme, de cadre, et changement de culture immédiatement et sans transition !!!
Je t'explique briévement ce réflexe conditionné qui motive ma sortie à Cadillac = Paris/Brest = Aujourd'hui = Nina = Une brillante évocation d'un petit bonheur, soit la découverte d'une boulangerie pâtisserie située à Cambes sur l'axe Cadillac/Bordeaux et de la dégustation d'un Paris/Brest de première bourre.
Mais pour l'instant point de pâtisserie à l'horizon juste uelques petits villages assommés sous le soleil de ce début d'été, tiens à droite ce couple de retraités affairés à repeindre les volets d'une maison modeste au petit jardin riant. Une traversée de la Garonne sur un pont métallique hors d'âge me voici rive droite la route serpente tranquillement il suffirait de prendre à droite pour aller se perdre dans les coteaux vineux mais j'ai un but... et voilà qu'arrive la commune de Cambes une fois la voiture garée à l'ombre de platanes entourant l'église je traverse ce virage trés dangereux afin d'approcher le petit commerce de bouche Dès l'entrée franchie je remarque immédiatement le pain cuit comme on l'aime je fais donc un choix rapide et reluque une vitrine réfrigérée sur ma gauche, sept ou huit gateaux de taille familiale tous identique je pose la question - "Qu'est-ce que c'est que ces gâteaux, Madame ? - "Ce sont des Dacquoises aux noisettes, Monsieur" Me répond courtoisement la boulangère secondée par sa fifille qui, je le sens bien, serait bien plus à son aise à la terrasse d'un café en train de traiter ses SMS.
- "Et vous n'avez que des... Dacquoises ?"
- "Ah oui, Monsieur la Pàtisserie ce n'est que le Week-End..."
(Euh, tu me la fais pas à moi, s'teplait le vendredi c'est Paris-Brest !) - Très bien je vais donc prendre cette Dacquoise à dix euros 65)
Et c'est ainsi que j'ai regagné mes pénates avec le pain bien cuit et une vraie pâtisserie fine, une Dacquoise c'est un biscuit meringué au pralin avec une fine créme à la noisette et des noisettes concassées... c'était, trés bon, Merci Nina.
Publicité
Publicité
Commentaires
B
S
B
F
L