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Bleck attitude
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21 mars 2012

3 Euros et 50 centimes...

 - Sous-titre : Trois Euros et cinquante centimes.

 

Vu "Les infidèles" et j'ai apprécié. oh, que nous avons ri...

 

Avec trois Euros et cinquante centimes qu'est-ce que j'aurais pu acheter chez Vaur ??

 

De nos jours pas grand chose... dans les années soixante et pour l'équivalent de trois Euros et cinquante centimes je serais probablement partit avec pas mal de produits...

 

René mon vieux papa était un bon bricoleur, il avait l'amour du bel ouvrage. Lorsque j'étais enfant dans les années soixantes il y avait un rituel c'était le départ pour les achats de vis de clous de matériels divers... ça se passait le samedi matin et bien souvent depuis la cuisine j'entendais la voix du paternel : "Eric, je vais chez Vaur... tu m'accompagnes ??" ce n'était qu'une proposition mais il ne fallait pas me la rappeler deux fois !

Trois minutes de Dodoche, papa poussait la porte à deux battants du grand éttablissement de la rue des Portes et je me trouvais plongé dans un monde absolument extraordinaire... une rûche... ça sentait l'huile tiédie, le froid de l'acier et peut-être même la sueur,  en haut une verrière diffusait une lumière glauque l'éclairage était réduit à sa plus simple expression ce qui donnait à l'endroit quelque chose de magique... derrière le grand comptoir de chêne en U s'agitait une escouade de vendeurs en  blouse bleue, dans la petite poche du haut deux ou trois sylos Bic (les jaunes... moins cher !) et l'inévitable gros crayon graphite de maçon. Partaient du rez de chaussée deux étroits escaliers qui menaient à des coursives remplies de caisses, de meubles à tiroirs sur des dizaines de mètres, d'outils accorchés au parois verticales je suivais mon père dans ce dédale il allait confirmer au vendeur qui l'avait pris en charge au rez-de-chaussée les pièces qu'il souhaitait acquérir... On re-dégringolait en bas papa se dirigeait alors vers la caisse ou deux Dames sans âge prenaient la liste des produits écrite sur un petit papier un rapide salut du vendeur et hop il sautait sur un autre client... pendant ce temps, ça ne loupait pas, j'admirais le Lion Peugeot réalisé avec des outils de la firme Française... c'était magnifique...

Nous repartions et les jours de chance Papa faisait une halte rue de la Paix... nous repartions avec trois places pour le lendemain après-midi l'Omnia nous offrirait une séance de rêve au cinéma... Ben-hur, La grande vadrouille ou une aventure nous attendaient...

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Commentaires
M
Ah ben oui Chuteaux c'était plutot récup, bric à brac; mais une institution cherbourgeoise. Une mine d"or pour les gosses que nous étions. Et Vaur, oh là , les grands tiroirs en bois, la caissière qui tronait à son guichet, et les vendeurs en blouse , d'ailleurs le père de ma meilleure copine était vendeur là-bas. C'était quelques chose ces magasins. Comme Dubegny le marchand de tissus, pfff tout çà à disparu, mais visiblement çà nous a laissé de sacrés souvenirs. <br /> <br /> ps : je crois bien qu'ils ont arreté le magasin de vaisselle qui se tenait rue Jules Dufresne, les entrepots touchaient le freedom café <br /> <br /> <br /> <br /> @ Jeanne : les magasins réunis, pour les vieux cherbourgeois , c'était les magasins Ratti, toute une époque aussi; qu'est ce que j'ai pu y passer comme temps, ma grand mère avait un appartement un petit peu plus haut dans la rue Gambetta, et quand j'allais chez elle j'avais le droit d'aller m'y promener toute seule j'avais 10-12 ans....
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B
@ Mlaf- Chuteaux c'était tout à fait différent tout de même. L'adresse du magasin de vaisselle m'interresse, si possible... fameux tableau qui doit coûter un max.
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M
quelle caverne d'ali baba cette boutique. Dans le meme genre y'avait Chuteaux, près de l'avenue delaville , un bric à brac pas possible<br /> <br /> <br /> <br /> tu parles du lion en outillage, j'ai travaillé il y a 7 ou 8 ans maintenant chez le fils qui tenait une boutique de vaisselle, et au mur il y avait ce fameux tableau !!
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C
La personne partie au milieu a cru que c'était la fin du film alors que c'était la fin d'un sketch.
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B
@ Chriss - "Infidèles" : film a sketches, potache, cru, ne laissant pas indifférent, ultra premier degré voire primaire... fais toi ton opinion, tu ne risque pas grand chose !
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