De l'utilité du préchauffage...

 - Sous-Titre : Gaffe à la surchauffe...

Le magnat du cinéma Américain, cet homme de pouvoir, tel ou tel autre réalisateur, un petit patron, l'idole des jeunes et pourquoi pas Cantat...  pendant ce temps des enfants ou des grands-mères se font violer au titre de dommages de guerre ou simplement parce que c'est une arme comme une autre.

En tant qu'homme et pourquoi pas en tant que mâle j'ai trop souvent l'occasion d'avoir honte de mes semblables, je ne me souviens pas par exemple avoir sifflé une fille dans la rue ne serais-ce qu'une fois, j'ai par contre été victime et plus d'une fois, de filles jouant de tous leurs atouts pour me chauffer comme un malade et... "eh non en fait, c'était juste pour jouer... non !" Certes ce n'était pas une raison pour les coincer de force sur le parking mais, si je suis d'accord pour respecter leur limite, j'estime qu' il y a des codes à respecter également.

Les codes, quels codes au fait ? Les enfants de primaire regarderaient des films pornographiques... les "bombasses" seraient la norme... quels codes ?

Après, je ne devrais pas regarder les fesses de la belle femme qui me précéde, au secours ! 

Ensuite on a le droit à tous les amalgames, bertand Cantat ferait la une, on célèbre le retour de l'Artiste, l'homme à tué c'est abject et il s'agit d'un crime passionnel le bertrand n'a pas joué il est bien coupable il a payé, il paye probablement toujours... je m'estime en droit d'admirer l'Artiste.

Comments

[Zosio]

J'ai jamais sifflé un mec dans la rue, mais si mes yeux croisaient (ou croisent encore) un bel Apollon, oui, je le suis du regard, et je ne fais de mal à personne.

C'est juste le plaisir des yeux !

Comme on aime à regarder un paysage automnal, une oeuvre d'art...

Lorsque le plaisir des yeux va plus loin, que la main y passe, que les mots suivent et passent par la vulgarité, puis le reste, jusqu'à la violence, tout cela sans le consentement explicite, alors on programme une victime (mâle ou femelle) qui selon les cas, réagira de différentes façons, quitte même parfois à reproduire de tels comportements.

La campagne "Me too" en rapport avec le harcèlement et l'agression sexuels pourrait révéler des chiffres exorbitants...

Me too - j'avais 3 ans - c'était un ancien séminariste - il aimait bien les petites filles... j'étais belle comme un coeur, innocente et timide. J'ai vécu dans la honte le reste de ma vie

[Antiblues]

Très proche de tes opinions, je n'ai jamais sifflé une fille dans la rue non plus!

Cantat est marqué à jamais, il essaie de se reconstruire, bravo !

Subsidiairement et musicalement ça me laisse assez indifferent: il fait partie de ce genre de groupes insupportables à mes oreilles (Noir désir, Têtes raides, Louise attaque ...)

[celestine T]

Je ne sais pas si je pourrais encore l'admirer...

Pourtant j'aimais bien Noir Désir. Mais tuer une femme, même "par amour", c'est pas rien...et revenir sur le devant de la scène comme si de rien n'était...je sais pas, ça me semble un peu... indécent. Mais ce n'est que mon humble avis.

Et pourtant j'ai l'esprit ouvert comme tu sais...Je me bagarre souvent pour expliquer à mes amis qu'il faut dissocier l'artiste et sa vie privée. J'aimais bien Carla Bruni avant qu'elle devienne madame Zébulon. Elle vient de sortir un cd, j'aime bien.

Mais bon, elle a juste épousé Sarko, y a pas mort d'homme. Alors que Cantat...

Je rejoins Mahie: c'est bien compliqué tout ça...Il reste que les violences faites aux femmes sont intolérables (bon celles aux hommes aussi hein)

Bisous perplexes

¸¸.•*¨*• ☆

[Mahie]

Compliqué tout ça... Pour Cantat, j'aime tellement les albums de Noir Désir... Après le reste... Il a payé. Pas assez sûrement pour certains. Comme toi je crois qu'il paye encore. D'autres aimeraient mieux le voir mort. Mais la peine de mort a été abolie et c'est tant mieux....

Pour le reste... Quand c'est non, c'est non et puis c'est tout... Certains filles sont des allumeuses... Et je l'ai probablement été "en mon temps"... Certains hommes utilisent les filles comme des kleenex... Un point partout, balle au centre.

Mais une chose est certaine : quand c'est non, c'est non. Point.

Et chacune s'habille comme elle veut. Point.

Je n'ai jamais sifflé de garçon dans le rue... En fait si, je crois qu'avec une copine on jouait à ça quand on était ado... Pô bien.

Bonne soirée.