Une jolie semaine...
Dimanche 9 novembre deux mille quatorze 8 heures et quelques minutes et comme une envie de te raconter une semaine ordinaire, cette semaine qui se termine une semaine presque banale des jours simples et heureux.
Beaucoup de marche par exemple, histoire de faire du bien à mon corps de croiser des humains de les saluer et d'observer leur réaction j'ai dû marcher je crois un peu moins de deux heures x 5 jours, pas du sport non je ne le crois pas, simplement de l'exercice physique me bouger le cul, respirer en traversant des lotissements ridicules ou bien le parc de Majolan ou le bourg d'Eysines, pousser jusqu'aux limites de la rocade et les admirer s'agitant...
Cette journée de jeudi entièrement passée dans le centre de Bordeaux, le prétexte c'était d'aller chercher des légumes aux Capucins et puis un café chez Jean-Mi et puis la Lagouna est correctement garée le coffre garni il fait beau et puis rien ne m'oblige à rentrer... une journée formidable, seul.
Une fin d'après-midi je pars à bicyclette à la recherche de je ne sais quel produit dans le village alors je croise la femme que j'aime au volant de son automobile un mot vite fait, ce regard complice... oui mais lorsque je reviens elle est emmitouflée dans un plaid, de grosses larmes coulent sur ses joues quelques instant seulement, rien que du normal... j'allume un feu et nous passons la soirée autour d'un bol de soupe, tranquillement.
Francis est venu me saluer rapidement, rapidement mais j'ai ouvert un côte de Bourg et puis il restait du pot-au-feu... On s'est raconté des conneries on a été très lourds on s'est marrés et puis voilà quoi 16 heures, 16 heures trente les effluves vineuses c'étaient dissipées alors francis a repris sa route.
Bon, c'est vrai la soirée de vendredi à été limite... la faute à ce pisse-froid qui m'a reproché de rire aux blagues pas drôles de Monsieur M'bala M'bala alors j'en ai profité pour lui dire que j'écoutais avec plaisir Monsieur Hallyday, je ne sais pas s'il reviendra à la maison lui, m'emmerde !
L'expression de nos corps libérés par deux ou trois étreintes, tel un dialogue situé quelque part entre violence et tendresse à la limite de l'irrespect quelque chose de pas mal du tout, comme l'envie d'y revenir... une jolie semaine.