Grosse fatigue...
L'autre jour je me suis cogné une semaine complète de présence professionnelle dans un pavillon du parc des expos de la porte de Versailles... Parti dès le premier TGV du lundi je ne suis revenu dans la bonne ville de Bordeaux que le vendredi soir en milieu de soirée et j'ai mis plus de dix jours à me remettre d'une putain de grosse fatigue.
Depuis la fin de l'année dernière je n'avais jamais été autant épuisé, fatigué à en pleurer, pleurer de rage de constater mon état physique et psychologique dans un tel moment. Et puis également pleurer de rage en constatant ce qui m'a vraiment fatigué, parce que je n'ai rien fait d'exceptionnel je ne poussais pas des wagonnets dans les entrailles de la terre, je ne soudais pas des circuits électroniques à la chaine dans une usine du Tamboulistan ou je n'étais pas porte-clefs dans les couloirs de Clairvaux, je ne tendais pas non plus la main à la sortie du métropolitain... non je faisais du temps de présence sur un stand... C'est moche.
Non, je suis au bout, je ne sais plus de tout me forcer je ne le veux plus... de 7 heures quinze du mat' à 23 heures en moyenne avec des "collègues" à reconter les mêmes sottises, à rire faussement des mêmes conneries je peux le supporter pendant un à deux jours, pas plus au-delà, j'explose.