Ciné Afgan...
"La fois précédente où nous étions sortis d'une salle de cinéma en cours de projection, je m'en souviens fort bien , c'était un mârdi."
L'année dernière au mois de juillet nous étions allés voir "les petits ruisseaux" de pascal Rabaté, nous sommes sortis de la salle de cinéma (UGC Cité à Bordeaux) absolument ravis, le film était drôle, frais et cocasse le daniel Prévost était juste bien évidemment. Les paysages de bord de Loire, une certaine France. Le scénario prenait la vie du bon côté me semble-t-il c'était bien filmé, simple bref un bon moment de cinéma.
Pascal Rabaté sort "ni à vendre, ni à louer" c'est donc logiquement que nous nous dirigeons vers une des salles de l'Utopia à Bordeaux (oui, parce que ami lecteur, nous habitons près de Bordeaux nous n'allons au cinéma à Nancy, Stockholm ou Esbly que très exceptionnellement...) et nous sommes sortis de la salle après vingt minutes.
Bon, nous nous sommes plantés, pascal Rabaté créateur de BD réalise là un film probablement plus personnel plus près de ses références, soit. En ce qui nous concerne, vingt minutes d'un film sans paroles, un cerf-volant comme fil rouge... de la poésie probablement... dommage pour nous, nous ne rentrons pas dans le trip... c'est dommage la distribution est brillante : Morel, Gamblin, Kerven, Neuwirth, Pinon, Damiens etc...
Après avoir humé les relents de bière et de foule joyeuse de la place camille Jullian nous nous sommes engouffrés à nouveau dans une salle de cinéma pour le film "trois fois vingt ans", nous sommes restés jusqu'à la fin... là, ce n'est pas du ciné Afgan.