Mais je l'ai écrit...

Je pourrais ne pas l'écrire, et je vais essayer de l'écrire.

Onze heures du mat. j'ouvre ma boite blanche et je clique sur une bonne dizaine de Blogamis, mes habituels... et je trouve tout sans intérêt (à deux exceptions près...) mais nul tu vois... les photos, le sujet, les commentaires surtout les miens... Qu'est-ce que c'est que tout cette mélasse, quel intérêt... tiens c'est étrange, je ne comprends pas bien.

Je suis face à une fenêtre sud/sud est, fait très froid... le rouge gorge là-bas sur la boulette de graisse... allez rassasie-toi camarade ! Non, j'ai la pêche tout va bien tiens je sors m'acheter à manger !

J'ai clické sur des Blogamis et j'ai trouvé tout ça sans intérêt...

Est-ce que j'arrête ça.

J'aurais pu ne pas l'écrire. Mais je l'ai écrit...

Comments

[homéo]

Oui c'est vrai c'est chiant ces blogs où y'a rien de nouveau à lire ... après on est obligé de lire des trucs sérieux !

[Bleck]

- Je vais répondre à vos commentaires sous la forme d'un billet, très bientôt (c'est à dire trés bientôt) dores et déjà je vous remercie pour chacune de vos participations...

Bleck

[Hélène]

AH NON !!!!
J'suis pas d'accord, j'ai besoin de ma page de Bleck tous les soirs quand je rentre de ma journée de loufiat....
Plus sérieusement, un blog, c'est comme un papillon éphémère, qui volète, dépose ça et là quelques touches de couleurs, de lumières,de futilité... et de sagesse (si si !!) pour égayer le quotidien...alors non, un blog n'est jamais inutile...

[sarah]

Bonjour,
Je n'ai pas de blog,et je ne rends visite aux bloguers que de temps en temps,sans en faire une habitude ,et le votre me séduit souvent par sa sincérité,et le petit coup de gueule d'aujourd'hui
est dans le même esprit;authentique,et sans doute que comme moi,beaucoup de gens l'apprécient parce ça nous permet de lire des choses bien formulées et bien illustrées ,sans pour autant mettre un commentaire à chaque fois,c'est tellement bon pour le moral:rien que pour ça,il faut continuer!

[Med'celine]

On s'est tous embarqué dans la même galère mais dans des mondes parallèles, sans savoir pourquoi, et on rame, on rame, sans savoir non plus où on va. Nous sommes des fantômes de vrais gens, et ici, l'illusion est reine au pays de la poudre aux yeux. L'important est de ne pas s'aveugler soi-même dans ce miroir aux alouettes.
Une pause est parfois nécessaire, le retour jamais indispensable, la roue continue de tourner sans nous avec ses mécaniques bien huilées.
Nous nous sentons parfois pris dans un engrenage terrible, une course en avant, et nous nous sentons bien démunis devant la détresse virtuelle d'un être de chair. Je ne parle pas de toi, Bleck, aujourd'hui mon coeur a saigné pour la corde d'un autre.

Tu vois, ce qui est vraiment important sur un support volatile comme celui-ci, c'est d'écrire au plus près de soi-même, sans se trahir, et tu viens de nous en faire la plus belle des démonstrations.

Chapeau, Monsieur!