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Bleck attitude
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23 mars 2009

Isabelle, son téléphone et moi...

L'autre jour sur le Blog "Les élucubrations de Natacha" je lisais un billet qui racontait un appel téléphonique tombant dans la vie d'un couple tel un cheveu sur la soupe. Natacha nous expliquait qu'elle appelle une amie, la conversations s'engage et en bruit de fond elle entend un cri masculin qu'on imagine émanant de la chambre "Bon, tu viens, je suis à poil, moi !..." l'amie en question interroge Natacha... "Euh ! tu as entendu, là..." Le couple en question totalise au compteur 18 longues années de vie commune (peut-être de mariage) Dix-huit ans tu t'rends compte et "ils" baisent toujours... s'ensuivent une dizaine de commentaires de nanas extasiées dont la majorité des com's étaient ébahis de l'espoir qui renaissait... Oui, ça à l'air possible, on peut avoir une vie de couple aprés de longues, de trés longues années de couple ! Bon là dessus, je la ramenais en protestant contre le manque de foi en l'amour, dans le couple et le romantisme, mais on s'en fout là n'est pas le sujet du jour. Non, le billet de Natacha m'a rappelé une anecdote qui m'est arrivée voici quatre ou cinq ans, c'était par un beau début d'après midi ensoleillé en semaine j'appelle dans le cadre de mon travail une commerciale que j'apprécie pour sa sympathie, sa joie de vivre et sa bonne humeur. Isabelle, (nous l'appellerons Isabelle...) à une petite quarantaine d'années souriante, allure décontractée pas vraiment belle mais du charme, dont un sourire ranversant. Il est 14 heures trente environ, je l'appelle depuis mon portable sur son portable professionnel... ça sonne... 2 sonneries et ça décroche mais avant que j'aie eu le temps de me présenter tel que j'en ai l'habitude, j'entends des bruits, des sons particuliers je mets une dizaine de secondes à réaliser je ne dis pas un mot et raccroche ! Je suis à l'extérieur dans une rue et je viens de comprendre je ne peux empêcher de me marrer... j'ai dérangé un couple dans son moment de plaisir !! "Tai, c'est pas vrai !! Je vérifie le numéro... aucun doute il s'agit bien d' Isabelle (nous l'appellerons Isabelle...) moi je n'ai pas dit un mot, mais mon appel est personnalisé, je n'ai pas de numéro privé... je la rappellerai plus tard... Quelques minutes s'écoulent, mon portable sonne, je peux lire un numéro connu alors je décroche tranquillement, d'une voix blanche Isabelle, me dit "Eric (nous m'appellerons, Eric...) c'est toi qui m'as appelé voici dix minutes ?? - Hé bé, oui... je suis désolé mais je souhaitais te reparler de cette affaire..." - "Bon, écoute, j'aimerais que ça reste entre nous... tu comprends à cette heure je devais être au bureau... - Mais ne crains rien Isabelle (nous l'appellerons Isabelle) ça ne me regarde absolument pas, aucun problême ! Nous nous sommes rappelés le lendemain pour évoquer ma relance professionnelle et depuis nous nous sommes revus dans des situations professionnelles diverses, en clientèle, au bureau ou sur un salon voici peu de temps nous sommes un peu plus qu'une relations strictement de travail nous n'avons jamais évoqué cet épisode, je trouve ça plutôt très drôle et charmant. Et je félicite cette dame.... rappelez moi ? - Isabelle, c'est ça !
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Commentaires
B
On s'est bien compris...sourire
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B
@ Nina - Je ne vois aucun défaut de romantisme dans ton com" Nina et puis ce n'est peut être pas de romantisme dont Isabelle avait le plus besoin...<br /> <br /> @ Bruno - Un défaut important tu veux dire, Bruno, ne pas savourer une seule chose à la fois... à faire trop de chose on les fait mal, c'est évident. Quand au portable, son grand intérêt réside dans le fait qu'on peut l'éteindre facilement, trés facilement !
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B
Ah, cet art qu'on les femmes de faire plusieurs choses en même temps...<br /> Bon la prochaine fois, téléphone au moment de la petite gâterie...ça risque d'être interessant au niveau de la conversation...<br /> Franchement quelle idée de répondre à son portable
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N
Ah mais elle avait pas à s'excuser de pas être au boulot, Isabelle, certains dorment pour reconstituer leur force de travail, d'autres s'y prennent autrement... Quoi, je manque de romantisme ?
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B
- @ Grég - Et ton pote qui me qualifie de chroniqueur de Libé... là, je suis quasiment flatté !!<br /> <br /> Bleck
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