29 janvier 2009
Georges des capsules de café...
En ce début de semaine, j'ai retrouvé un vieux pote à Toulouse, Francis me laisse l'initiative pour le choix du resto et ça tombe bien j'ai l'intention de lui faire découvrir une très bonne Brasserie du coeur de la ville rose.
Nous voici confortablement installés, un apéritif et Francis commande une côte de boeuf pour nous deux, sur les conseils avisés du maitre d'hotel qui inspire à juste titre la confiance (36 ans que le bougre se farcit les 25 métres que compte l'allée centrale si ça ne vaut pas tous les diplômes...) la très bonne Brasserie fait le plein à chaque service le genre d'établissement qui refuse les réservations, aucune publicité le bon vieux bouche à oreille..
A la table juste à côté, un couple totalement illégitime, au premier regard il est évident qu'il s'agit d'une rencontre professionnelle : Lui, la cinquantaine satisfaite pas vraiment le Georges des capsules de café, non pas complètement répugnant... affreusement banal, c'est le régional de l'étape. Elle, la quarantaine ce que j'appelle une belle femme selon mes critères personnels : épanouie et joviale, souriante, une femme quoi. Irlandaise vivant en Espagne elle est l'invitée du Môssieur...
Et tout comme nous ils se font la totale : un apéritif, une entrée partagée, la côte de boeuf, la bouteille qui va bien... Et en effet tout va bien, nous remarquons que la dame s'éclipse régulièrement pour aller cloper (en ce qui me concerne : une catastrophe, mais là on s'en fout !)
Moi et Francis nous jouissons de notre rencontre de la bonne chère, nous appelons nos belle respectives elles s'amusent de notre soirée et puis nous échangeons deux mots avec notre voisin qui commence à se la péter et à se la jouer Georges des capsules de café nous forcèment on le chauffe un peu, on se marre... et le Paon déploie le grand jeu, il parle fort (comme en général on hausse le ton lorsqu'on ne s'exprime pas dans sa langue d'origine) c'est un mélange d'anglais, d'espagnol, un peu de français et comme la dame est fort souriante ça l'encourage...
Au moment ou nous quittons la très bonne table, je les salue tous les deux, il est facile de constater que le Georges des capsules de café est sous... pression. Avec Francis, alors que nous marchons dans les rues désertes de Toulouse afin d'aider à la digestion et de regagner nos pénates nous rions franchement et évaluons les chances du couple de conclure... Françis les voyait amants dans les minutes qui suivaient, je suis beaucoup plus sceptique à moins bien sûr que la dame veuille se payer un petit patron de PME locale, mais là mon garçon va falloir assurer !
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