Pleurer, ça peut être très bon...

Amie lectrice, ami lecteur que tu sois de passage ou quelque peu habitué à ma façon de fonctionner sur le net, je me permets de te prévenir. Ce qui suit peut être violent, la lecture de ce billet peu te déstabiliser, elle peut même révolutionner ta vision du concept même du Blog masculin. - Il est peut être encore temps pour toi d'abandonner cette page ! - Il peut m'arriver dans ma démarche Blogative effrénée de confondre virtuel et vraie vie, sache qu'une chose au moins est absolument certaine c'est que je ne suis pas à proprement parler une jeune demoiselle pré-pubère. S'il est vrai que je préférerai toujours discuter cuisine et centre-ville plutôt qu'automobile et stades, si je choisis souvent d'aller siroter un café dans un salon de thé plutôt qu'au PMU, je t'assures que je suis un homme, pas un piercé, pas un tatoué mais un mec avec son lot de rires bien gras, de contradictions faciles, de défis à la con, de sens de l'orientation inné, de lourdeurs bien primaires... J'suis qu'un garçon ben ordinaire ! Oui, j'suis qu'un garçon ben ordinaire qui a la larme facile, il peut être absolument délicieux de laisser son visage strié de deux ou trois bonnes grosses larmes qui viennent ainsi souligner un trop plein d'émotion. Que le sentiment de l'instant soit heureux ou que je ressente l'angoisse ou la souffrance non, je ne déteste pas pleurer... seul ou à plusieurs peu m'importe il faut que ça sorte. Et justement, en ce dimanche matin automnal... je me suis laissé aller dans la solitude de ma cuisine, j'ai pleuré plus de deux heures en préparant cette fameuse compotée d'oignons, si vous me suivez il faut prévoir : - Un kilogramme d'oignons jaunes. - Un verre de vin blanc. - Une cuillerée à soupe de miel. - Une poignée de raisins secs, quelques clous de girofle, quelques graines de coriandre. - Trois cuillerées à soupe de sucre roux (cassonade) - Dans une marmite à fond épais tu dépose un mélange huile/beurre tu fais fonctionner la plaque à induction (t'es pas équipé induction... qué malheur !) et tu mets à suer les oignons préalablement émincés sur feu trés doux tu remues régulièrement dès que l'oignon est translucide tu ajoutes le miel, les raisins, le girofle et la coriandre, le sucre ainsi que le vin blanc deux tours de moulin à poivre trois pincées de sel et tu laisses compoter tranquillement, compte une heure et demie minimum... en fin de cuisson je te conseille d'augmenter la source de chaleur afin d'évacuer le maximum de liquide "si la confiture ne prend pas" rien ne t'empêche d'ajouter un peu de sucre... Tu rempliras trois petits pots de confiture à chaud, ainsi tu fermes le couvercle tu poses à l'envers sur le plan de travail et voilà c'est terminé ! Cette compotée d'oignons c'est une saveur formidable pour accompagner une jolie terrine de campagne, une tranche de rôti froid, une belle entrecôte... Laisse aller ton imagination. Pleurer ça peut être très bon...

Comments

[Bleck]

@ Denis - Absolument identique à la confiture d'oignons. L'induction, c'est un choix, nous l'avons adopté après bien des hésitations et nous trouvons ça top : - finesse de réglage de puissance, propreté et puissance, mais en cuisine comme ailleurs je ne suis pas pour la rapidité !

[Denis]

C'est vraiment différent de la confiture d'oignons ?
Par contre pour l'induction, on me l'avais vendu comme un truc génial et finalement j'ai pris une plaque classique, je ne suis pas pressé quand je cuisine.
D'ailleurs c'est bientôt l'heure.

[Khey]

mes seules et uniques pour les fêtes, quoi que ... je suis aussi boudin noir, compote, frites ;-)

[Bleck]

@ Khey - Je te remercie d'être passée sur ce giga Blog. Et je remarque que tu donnes dans le prestige : foie gras/sauternes/confit... de jolies références...

[Khey]

c'est trop bon. Mhm avec du foie gras et un bon vin blanc sucré de préférence ...
je sais où te retrouver, donc je saurai où retrouver la recette.