A la vôtre...

Ce matin, alors que je sillonnais notre si agréable Sud-Ouest et que le soleil inondait le paysage (Ouais, t'es venu mi aout et t'as eu un temps de chiotte... c'est moche...) j'écoutais Inter et le sujet du jour était un truc du style - LE CAFE ce symbole de la société française se casse la gueule : Comment ce fait-ce ? Plus d'un débit de boissons tire le rideau par jour dans notre beau pays paraît-il. C'est dommage, naturellement. L'émission se déroulait depuis un sympathique troquet du 20 éme arrondissement de notre magnifique capitale Gourio était invité ainsi que le représentant du syndicat des débits de boissons et pour justifier la débacle de ce bijou du patrimoine culturel de notre éminente République qu'est le Rade on pouvait entendre : De la faute, en autres choses : Au taxes différentes et variées, à l'interdiction de fumer, aux grandes surfaces et à la communication sur les dangers de l'alcool, à la mode, etc... En ce qui me concerne et surtout depuis qu'il est interdit de fumer dans ces établissements je vais prendre mon café chaque matin dans un troquet, je lis le journal (jamais je n'ai acheté la presse...) je sirote mon petit noir au comptoir (toujours au comptoir ! ça permet de voir tout le monde et d'éventuellement échanger quelques mots) ça me coute généralement 1 euro 30 dans l'absolu c'est cher mais c'est un plaisir et même quand je suis à la maison je fais à pied le petit kilométre que me sépare de chez Gégé (rien que le nom...) quand je suis sur la route jamais je ne prends de tit déj. à l'hotel (seul, c'est d'une tristesse...) toujours dans un bar de centre ville et j'en connais des rades ! Globalement, la qualité c'est considérablement améliorée, les toilettes sont désormais... fréquentables le café est bon voir excellent quand on à un peu de flair, l'accueil et le professionalisme du personnel ou du taulier est très différent d'un établissement à un autre et dans les heures "de bureau" il y a moins de viande saoule qu'il y a quelques années. Aprés la cérémonie du café, il me semble qu'aller boire un verre dans un troquet coûte une fortune (alcool ou non alcoolisé) beaucoup plus cher par exemple qu'un plat du jour le midi. Enfin moi ce n'est que mon avis... à la vôtre !

Comments

[Rene]

C'est avec grand plaisir que je te recevrai ...
Nous avons pris nos quartiers d'automne avec les sujets de Sa majesté et donc le café est ouvert les mercredis et jeudis toute la journée. Les Vendredis quand je suis là et les fins de semaine quand je ne suis pas en balade ou dans ma dacha.
email les dates ...
à bientôt

[Rene]

C'est avec grand plaisir que je te recevrai ...
Nous avons pris nos quartiers d'automne avec les sujets de Sa majesté et donc le café est ouvert les mercredis et jeudis toute la journée. Les Vendredis quand je suis là et les fins de semaine quand je ne suis pas en balade ou dans ma dacha.
email les dates ...
à bientôt

[Rene]

Occupé par les cours de français j'ai podcasté l'émission Service public ... et je vous livre ma réaction à un article paru dans la Dépêche du midi:-

Dans mon Café du commerce, il y a La Dépêche du Midi et le Canard Enchainé, le café est 1 euro au comptoir, en salle ou en terrasse. Le demi (de base) ne coute que 10 vieux francs comme le pastis, baby ou autres alcools dosés à 2 cl et comme aussi le verre de 20 cl de jus de fruit local (Chasselas - AOC oblige).

Mais ce ne sont pas les prix attractifs qui font revenir les clients exilés par l'exode rural, qui les sortent des maisons de retraite ou des cimetières.

Seuls trois mois d'été sont viables dans une année qui compte quatre saisons et dans un village qui compte encore six licences IV sans compter le cercle sportif ! Qui compte quand on aime ?

Organiser des soirées littéraires, des ateliers ou retransmettre des rencontres sportives n'attire qu'un trop petit nombre de groupes dont certains éléments ne voient même pas la nécessité de consommer lors de ces événements ou de venir au café à d'autres occasions ... mais on ne saurait faire boire un âne qui n'a pas soif ou ou pire qui n'aspire qu'à l'ouverture d'un bar associatif (salle communale) !

Certes, le verre à moitié vide est aussi à moitié plein et bien sûr, la moitié du chemin est déjà faite !

Mais la coupe n'est toujours pas pleine et il reste le reste de la route:

"on ne peut pas se substituer au privé !" dit le politique qui ailleurs modernise les salles des fêtes, les équipe de bars ou de cuisines ou finance des salles communales ...

Dans l'éthylotest, il souffle comme un air de nationalisation !

Les rades sont en rade.

[Bleck]

@ René - René, il faut absolument que je passe te voir... Quand finis-tu la saison ? J'inscris de suite les routes du Lot dans mon agenda...

[Rene]

Occupé par les cours de français j'ai podcasté l'émission Service public ... et je vous livre ma réaction à un article paru dans la Dépêche du midi:-

Dans mon Café du commerce, il y a La Dépêche du Midi et le Canard Enchainé, le café est 1 euro au comptoir, en salle ou en terrasse. Le demi (de base) ne coute que 10 vieux francs comme le pastis, baby ou autres alcools dosés à 2 cl et comme aussi le verre de 20 cl de jus de fruit local (Chasselas - AOC oblige).

Mais ce ne sont pas les prix attractifs qui font revenir les clients exilés par l'exode rural, qui les sortent des maisons de retraite ou des cimetières.

Seuls trois mois d'été sont viables dans une année qui compte quatre saisons et dans un village qui compte encore six licences IV sans compter le cercle sportif ! Qui compte quand on aime ?

Organiser des soirées littéraires, des ateliers ou retransmettre des rencontres sportives n'attire qu'un trop petit nombre de groupes dont certains éléments ne voient même pas la nécessité de consommer lors de ces événements ou de venir au café à d'autres occasions ... mais on ne saurait faire boire un âne qui n'a pas soif ou ou pire qui n'aspire qu'à l'ouverture d'un bar associatif (salle communale) !

Certes, le verre à moitié vide est aussi à moitié plein et bien sûr, la moitié du chemin est déjà faite !

Mais la coupe n'est toujours pas pleine et il reste le reste de la route:

"on ne peut pas se substituer au privé !" dit le politique qui ailleurs modernise les salles des fêtes, les équipe de bars ou de cuisines ou finance des salles communales ...

Dans l'éthylotest, il souffle comme un air de nationalisation !

Les rades sont en rade.