16 mai 2008
Voici une raison de ne pas jeter mon téléviseur...
T'en as absolument rien à cirer, mais sais-tu que chez les Bleck on ne sais pas ce que c'est qu'une série télévisée. Aussi loin que je me souvienne et depuis que nous avons le bonheur de vivre en couple c'est à dire le début des années quatre vingt... nous n'avons jamais suivi un film à épisode et quelqu'en soit le sujet.
Dans ces époques lointaines c'était, à titre d'exemple, Dallas, que la France entière suivait au point de mettre la becquetée au petit dernier dans l'oeil plutôt que dans la bouche grande ouverte parceque Moman ne pouvait pas tout faire : Sauver JR. ou nourrir Kévin,
et puis, je ne sais pas moi, mais tous les trucs d'aujourd'hui ou d'hier du style : Friends, L'épopée sentimento/chirurgicale du Georges Clooney, la série française ayant pour lieu de tournage Marseille, etc... Encore tout un pan de culture qui m'échappe totalement ! Pour quelle raison... Sans autre raison que de ne pas avoir en tête... - Attention ! ce soir à 20 heures 45 faut que tout soit clean hors de question de louper la 64 éme de Sex/City and the Aftershavewomen's.
Sauf, que cette année à vingt heures cinquante cinq, accompagné de ma douce, nous nous installons devant la Six afin de profiter de la nouvelle Star ! Et naturellement, nous nous trouvons toutes les bonnes raisons afin de jouir pleinement du spectacle en toute bonne conscience repue !
Alors bien sûr, la téloche, sur la Six dans une émission dite de variétés (enfin, de mon temps, c'était le terme...) et en début de soirée c'est inévitablement : - Publicité/Parlottes/Appelez notre standart/Parlottes/Remplissage (avec des sujets de type CM 2)/Publicité/Parlottes/Appelez notre standart/Cris hystériques et applaudissements (trop) nourris/Publicité/Parlottes/Appelez notre standart...
Mais faut bien vivre... et puis il y a le jury, bon mais tout ça j'en ai déjà parlé là : http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=279681&pid=8217474 et puis Amandine arrive sur sçène, une intro de Saxophone et la gamine nous entame "When a man loves a women" comme ça ! Tout à fait naturellement ! Une performance, de l'émotion brute sans plus d'artifice qu'un orchestre qui joue en direct sur scène et une petite nana qui te balance son set en pleine gueule et bien à nous, ça nous fout des frissons, et je ne regrette pas de payer ma redevance depuis deux ou trois ans.
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