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Bleck attitude
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19 mars 2008

Surtout, ne me cherchez pas au Campanile...

Quelque part en Dordogne... - "Ouais ! Qu'est-ce que c'est... Putain, "peut pas être cinq minutes tranquille !!!" - "Bonjour Monsieur... C'est moi que vous engueulez comme ça !" - "... ... ..." Face à moi ce dresse un colosse dans la porte béante menant de l'office à la salle de restaurant. J'annonce à cet olibrius que c'est bien moi qui vient d'appeler voilà moins de cinq minutes en lui demandant si son établissement était ouvert en ce mi mars et s'il était équipé d'accés internet, il devait donc s'attendre à voire débarquer un client. Et là, je suis soudain propulsé dans ces endroits de la France profonde amenés à disparaitre très rapidement, le site est magnifique situé à l'extrémité d'un chemin privé, en cette belle journée ensoleillée l'air est vif mais tout annonce l'arrivée prochaine du printemps. Je suis perdu aux confins de la Dordogne, en direction d'Angoulème, je n'ai pas de rendez vous dans l'après midi mais du travail de bureau, il me faut une liaison internet... si je pouvais éviter le Campanile à l'entrée d'une Zone Industrielle... et un petit panneau attire mon attention là, juste au bord de cette route sinueuse : Hotellerie du Lac Bleu à 5 mns, il ne m'en faut pas plus pour décrocher mon téléphone. En fait, je comprends vite que je suis le premier client de la saison, je débarque tel un martien aux yeux de ce type qui propriétaire du lieu assure tout à lui tout seul. - " Vous comprenez, avant le mois de Mai, pas question de prendre du personnel... Coûte trop cher... pas question de donner tout à Madame christine Lagarde... ah, elle est belle la République !!!" Le mec en question, est pas des plus glamour : Prés de deux métres, le cheveu en bataille, un estomac éléphantesque, boudiné dans un pull graisseux hors d'âge, des lunettes équipées de verres d'un centimétre d'épaisseur en équilibre sur un pif référencé du côté de Bergerac (il est vrai que nous n'en sommes pas loin.) le temps d'un instant j'ai envie de retrouver la civilisation... mais un Campanile, NIET ! Je prends possession de ma chambre tout y est impeccable et de bon goût, le dîner dans une salle à manger tout à fait à l'image de la nourriture Périgourdine, le feu crépite dans une cheminée pouvant contenir un demi-boeuf ah bien sûr, le menu n'a pas subi l'influence de thierry Marx mais c'est délicieux, tout est frais, préparé par Quasimodo... je suis presque seul, il y a bien là bas un couple d'anciens là bas blottis au coin du feu et je ne peux m' empêcher de penser aux commerciaux qui se pressent dans le Campanile d'Angoulème pour une différence de vingt Euros... en ma faveur ! Et voilà encore une adresse à retenir et à profiter avant que les Britanniques n'envahissent le site...
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Commentaires
B
C'est comme le pétrole de plus en plus rare de trouver des endroits pareils !!! Quelques souvenirs en Auvergne, le Tarn mais il y a bien longtemps....!!
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N
Il est sympa ce billet, il nous fait voyager.<br /> <br /> bye nath
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